"Il y a dix ans, Bourges accueillait déjà les premiers Etats généraux du sport féminin, dédiés aux sports collectifs. La ministre Valérie Fourneyron s'était engagée dans cet événement. Aujourd'hui, il nous revient de continuer le travail pour la construction d'une place plus forte pour le sport féminin. Il n'y a pas de meilleure ville que Bourges pour cela. Bourges a une histoire formidable avec le sport. La question de l'égalité entre les femmes et les hommes, vous la portez, dans le sport et au-delà du sport", a assuré la ministre. "On sait tous que pour pousser le sport féminin, il va falloir agir ensemble. Même s'il y a de grands événements, de beaux modèles, de grandes sportives, de grandes équipes, de belle shistoires, des sources d'inspiration, il faut aller plus loin. On doit agir au coeur des politiques publiques pour aller vers de profonds changements. Le ministère a déjà pris des initiatives. On a tous en tête l'ambition d'instaurer la parité au coeur des instances sportives".
Au cœur du message de la ministre au moment d'ouvrir les Etats généraux du sport féminin à Bourges, plusieurs ambitions ont été affirmées, dont l’essor de la pratique sportive féminine. « Un quart des Français ne font pas de sport, dont deux tiers de femmes. On a un problème spécifique qui résulte de plusieurs facteurs et prend racine dès l’école », a indiqué la ministre, qui a plaidé pour un essor du sport en entreprise, « très bon levier pour aller vers une égalité qui s’est effritée au moment de l’adolescence et de l’université ».
Déplorant la faible part (20 %) des diffusions sportives consacrées en France au sport féminin, Amélie Oudéa-Castera a insisté sur le rôle des JO 2024, paritaires dans la participation et dans l’organisation, dans cette quête d’égalité femmes/hommes dans le sport. Précisons que, pour la première fois, comme l'a rappelé Marie Barsacq, la directrice Impact et Héritage à Paris 2024, qui a dit sa conviction que les JO "vont améliorer la plce des femmes dans le sport", c'est le marathon féminin qui va clôturer les Jeux. Mohammed Moulay, le vice-président de la Région Centre-Val de Loire chargé des Sports, a pour sa part partagé sa volonté de "montrer au monde entier qu'en France, le sport féminin est l'égal du sport masculin". Il avait ouvert son propos par un hommage aux femmes iraniennes et afghanes et à leur courage.
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Yann Galut dit son soutien à la ministre
Après avoir dit son soutien à la ministre qui avait dénoncé les « sorties de route successives » du président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, le maire de Bourges, Yann Galut, s’est engagé à lui remettre en mains propres le livre blanc issu de ces États généraux, condensant les revendications « positives et constructives ». L'élu a par ailleurs insisté sur le poids des réflexions et conclusions de ce moment dans sa manière de penser les investissements et équipements futurs. "Quand, après avoir inauguré un city-stade, vous vous aprecevez qu'il est à près de 90% utilisé par des hommes, vous vous interrogez. Il faut comprendre ce phénomène et y remédier", a indiqué Yann Galut. Notons qu'un des ateliers de ce jeudi sera consacré à l'adaptation des espaces publics aux femmes, avec Edith Maruéjouls, docteure en géographie, et , en grand témoin, Eric Dimeck, responsable de la commission régionale skateboard de la ligue CVL de roller et skateboard.
Yann Galut a par ailleurs profité de cet échange pour inviter la ministre des Sports à participer à un match des basketteuses du Tango Bourges Basket.
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