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Omnisports - Coups de cœur / regrets : le service des sports du Berry républicain tourne la page 2020 - Le Berry Républicain

Nos coups de cœur

Charlotte Bilbault capitaine des Bleues

Charlotte Bilbault. Photo Christelle Gaujard

Qu’il semble loin le temps ou l’on scrutait chaque liste de l’équipe de France féminine pour voir si Charlotte Bilbault y figurait. La Barangeonnaise fait, désormais, partie des cadres de l’équipe nationale et elle a dépassé, cette année, la barre des trente sélections. À 30 ans, celle qui évolue aux Girondins de Bordeaux (photo FCGB – Quentin Salinier) semble avoir franchi un réel cap dans sa carrière. Déjà capitaine en club, la sélectionneuse des Bleues, Corinne Diacre, lui a confié le brassard de la sélection, à l’automne, face au Kazakhstan. Un rôle endossé dans un contexte difficile puisque Diacre et Amandine Henry, l’habituelle capitaine, sont en conflit ouvert. Ce climat pollué, Charlotte Bilbault semble s’en tenir éloignée. À chaque fois qu’on l’interroge, elle se positionne en soldat de l’équipe de France et affiche sa fierté de porter le maillot bleu, en slalomant autour des polémiques comme un skieur dompte les piquets.

Antonin Bisson

Le TQO et les Bleues au Prado

Sarah Michel et l'équipe de France ont décroché leur ticket olympique à Bourges. Photo Pierrick Delobelle

Des rencontres de qualité, une vraie belle ambiance, un contrat rempli pour l’équipe de France féminine et une qualification historique pour Porto Rico. Le tournoi de qualification olympique qui s’est disputé du 6 au 9 février à Bourges a tenu toutes ses promesses. À guichets fermés pour le match opposant les Bleues de Valérie Garnier au Brésil, le palais des sports du Prado a vibré durant toute la compétition. Avec trois victoires en autant de matchs disputés, dont une de prestige face aux vice-championnes du monde australiennes et leur star Liz Cambage, les Françaises ont brillé et validé leur sésame pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo. Iliana Rupert et Helena Ciak (photo Pierrick Delobelle) pouvaient ainsi fièrement porter le ticket représentant cette qualification, devant un public conquis qui agitait de façon frénétique des centaines de drapeaux bleu-blanc-rouge et entonnait une Marseillaise qui retentira au Japon l’été prochain.

Nicolas Werquin

Paris-Nice à Vierzon

Saint-Amand Montrond était le cadre d'un contre-la-montre lors de Paris-Nice. Photo Pierrick Delobelle

La 78e édition de Paris-Nice faisait étape à Saint-Amand-Montrond, le 11 mars, pour un contre-la-montre. Tous les yeux étaient rivés sur l’enfant du pays, Julian Alaphilippe (photo Pierrick Delobelle), de retour dans sa ville natale. Avec en tête sa superbe victoire lors du contre-la-montre de Pau, sur le Tour 2019, on pouvait rêver à un nouvel exploit. Mais, ce jour-là, « Alaph’ » était encore loin de son pic de forme. Il s’adjugeait une « modeste » 18e place, à 36 secondes du vainqueur du jour, le Danois Soren Kragh Andersen. Sans regret, puisqu’il brillera quelques mois plus tard, notamment sur le Tour et lors des championnats du monde. Ce chrono saint-amandois se sera néanmoins déroulé dans une atmosphère particulière, quelques jours avant le début du premier confinement. Des mesures avaient déjà été prises pour restreindre les interactions avec le public. Amputée d’une étape, l’épreuve s’est conclue avec seulement 61 rescapés.

Philippe Roch

Les Pré-France de cross-country à Avord

Ils étaient des centaines de coureurs, et tout autant de spectateurs, à Avord en février dernier. Photo Olivier Martin

Dans une année où rien ou presque n’est allé à son terme, il y a une certaine logique à retenir une demi-finale. C’est à Avord que s’est conclue la saison de cross-country pour les athlètes de l’interrégion. Ceux du Cher y avaient été globalement brillants. Floriane Chevalier-Garenne (photo O. Martin) s’était imposée avec brio et faisait figure de candidate très sérieuse pour un podium aux France. Deuxième derrière un concurrent étranger, le cadet Gaël Leprohon avait décroché le second titre obtenu par des athlètes du Cher. L’AC Bourges avait brillé ce jour-là puisque Célia Tabet (3e espoirs) et Alexis Deschamps (2e espoirs) étaient montés sur le podium du cross court. Sur le long, Bastien Augusto avait connu une fin de course compliquée après avoir longtemps mené. Il finissait huitième. Les filles de son club, l’US Berry, se distinguaient avec une troisième place par équipes sur cross long. Au total, 19 athlètes du Cher se sont qualifiés pour des France qui n’auront jamais lieu.

Ludovic Aurégan

Isabelle Yacoubou, l'abnégation née

Isabelle Yacoubou. Photo Pierrick Delobelle

Elle n’a jamais lâché. Pourtant, les difficultés se sont enchaînées en 2020 pour celle qui est arrivée à Bourges dans un pari post-maternité. Touchée par de l’asthénie fin 2019, elle a ensuite connu une rechute d’un problème hyperthyroïdien contracté en 2012. Ses soucis de santé passés, c’est le Covid qui s’en est mêlé, stoppant le championnat. La guigne. La pivot a pourtant continué à travailler. Inlassablement. À croire en des jours meilleurs. Isabelle Yacoubou sait se donner les moyens de ses ambitions. Son premier objectif en 2020 était de rejouer en match officiel. Elle y est parvenue en octobre, après 361 jours d’attente. Et elle a aussi retrouvé l’Euroligue, compétition qu’elle a gagnée en 2012. En 2020, Isabelle Yacoubou n’a joué que huit matchs officiels. Assez pour montrer tout ce qu’elle peut apporter au Bourges Basket. En 2020, Isabelle Yacoubou a donné à beaucoup une belle leçon d’abnégation.

Philippe Baudet

Nos regrets 

Les championnats de France de cyclisme sur piste

Les pistards n'ont pu honorer leur rendez-vous avec le vélodrome du Creps.

Bourges est une place forte du cyclisme sur piste. Grâce au vélodrome du Creps, la Cité Jacques-Cœur a accueilli, cette année, un coureur de la trempe de Romain Bardet. Un Bryan Coquard y est, aussi, venu l’an passé. Les meilleurs spécialistes français y font très régulièrement des stages. Ils seront encore là en janvier. Certains ont même un lien encore plus personnel avec ce vélodrome. C’est le cas de cinq des six filles qui ont qualifié la France pour la poursuite par équipes aux Jeux olympiques. Toutes formées au Pôle France. Et ce joyeux petit monde devait se retrouver, d’abord en août, puis en décembre pour les championnats de France. Ils n’auront pas lieu. Mais les coureurs du Pôle peuvent continuer à rouler, c’est déjà un gros plus par rapport à de nombreux sportifs.

Ludovic Aurégan

La blessure de Marc Sarreau

Marc Sarreau. Photo Pierrick Delobelle

À peine commencée et déjà terminée. Le Tour de Pologne fin juillet, devait constituer une rampe de lancement idéale à la saison de Marc Sarreau. Malheureusement, il fut surtout son épilogue. D’autant plus rageant que le sprinteur de l’équipe Groupama-FDJ semblait en grande forme, puisqu’il a terminé la première étape en deuxième position. Sa meilleure performance sur une course World Tour. Impliqué dans une très violente chute passée la ligne, le Berrichon en a, finalement, été quitte pour une disjonction acromio-claviculaire à l’épaule, synonyme de fin de saison. Une saison qui fut sa dernière avec la formation de Marc Madiot puisque le tenant du titre de Paris-Gien-Bourges évoluera, en 2021, sous les couleurs d’AG2R-Citroën où il sera leader des sprints. Un nouveau défi, à 27 ans, qui lui ouvrira, peut-être, les portes du Tour de France.

Antonin Bisson

Le « crunch » a fait pschitt

Il n'y a pas eu de crunch au stade Rimbault. Photo Philippe Baudet

Un match de rugby France - Angleterre est toujours un événement. Même dans la catégorie des moins de 18 ans. Ce choc devait se dérouler le samedi 21 mars 2020, au stade Jacques-Rimbault de Bourges. Diverses animations étaient également prévues en marge de la rencontre. Avec la propagation de l’épidémie de Coronavirus, la Ligue a tout d’abord revu ses plans en annonçant que le match se déroulerait à huis clos. Finie la grande fête populaire ! À peine arrivés à Bourges pour entamer leur préparation, les Bleuets et leur staff ont été contraints de repartir illico en raison du confinement. Bye-bye France – Angleterre ! Toutefois, ce n’est peut-être pas un adieu ; plutôt un au revoir. Le Comité du Cher et la Ligue du Centre n’ont pas abandonné l’idée d’organiser un nouveau match international à Bourges. Et ce, dès 2021 ?

Philippe Roch

Un sacré pataquès et pas de finale

La finale de la Coupe de France entre le Bourges Basket et Lyon Asvel féminin n'a pas eu lieu. Photo Philippe Baudet

Un choc entre les deux derniers champions de France, une constellation d’internationales, une salle mythique… Sur le papier, la finale de la Coupe de France féminine entre le Bourges Basket et l’Asvel prévue à Bercy, d’abord en avril, puis fin septembre en raison de la crise sanitaire, était alléchante. Elle n’aura jamais eu lieu, et la santé a d’ailleurs été au centre des nombreux débats à Paris en septembre. Tango et Lionnes comptant dans leurs rangs des joueuses positives au Covid-19, les deux équipes ne souhaitaient pas disputer cette finale, à l’inverse des instances nationales qui avaient tout mis en œuvre pour mettre en lumière cette belle affiche de basket féminin. Finalement, le match a été annulé, les joueuses décidant de concert le jour J de ne pas le disputer. Dommage d’un point de vue sportif, logique et raisonnable sur le plan sanitaire.

Nicolas Werquin

Le Bourges 18 n’a pas eu sa chance

Sandrine Jacquet, coache des féminines du Bourges 18. Photo Philippe Baudet

Championnes régionales la saison dernière, les footballeuses du Bourges 18 ont été privées de barrage d’accession en Division 2. Pas par leur faute mais en raison de la situation sanitaire et d’une décision fédérale qui a paru, à Bourges, empreinte de dédain. Une décision qui ne respire pas l’équité. La FFF a décidé de faire monter en D2 une équipe pour chacune des ligues régionales classées aux quatre premières places d’un classement établi en fonction du nombre de clubs engagés dans les championnats féminins de D1 et D2 lors des trois dernières saisons. Un courrier signé par dix-sept députés adressé à Noël Le Graët, président de la FFF, n’y a rien changé. Pas plus qu’une pétition qui a recueilli près de 5.000 signatures. Sandrine Jacquet et ses joueuses pouvaient légitimement se sentir lésées.

Philippe Baudet

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1 Response to "Omnisports - Coups de cœur / regrets : le service des sports du Berry républicain tourne la page 2020 - Le Berry Républicain"

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